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La Belle Muse au bois dormant
gedicht [ ]
Parodie

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von [Nadja ]

2008-08-10  | [Text in der Originalsprache: francais]  

zum Originaltext  | 



(Premier épisode)

La Belle Muse endormie dormait au milieu du bois qui dormait aussi d’un long sommeil, durant depuis de longues, très longues années.
La Belle Muse dormait et rêvait dans son merveilleux Palais de Rêves.
De qui et à qui pouvait-elle rêver sinon à son Beau Prince au coeur vaillant, ce brave chevalier sans peur et surtout sans reproche qui devait affronter ce bois épais et venir lui donner le baiser salutaire qui allait la réveiller du sommeil et de la torpeur de son inspiration.
La Belle Muse rêvait, rêvait et plus elle rêvait, plus le Palais de Rêves s’élevait autour d’elle et plus ses murs s’épaississaient.
Les plus beaux rêves pendaient autour de son alcôve tels des toiles d’araignée. Ils formaient des voiles diaphanes qui couvraient et cachaient le sommeil de la Belle Muse endormie et rêveuse.
Il y avait là, tout autour, des milliers de rêves et la plupart étaient si fins, si frêles, si diaphanes qu’on ne pouvait y toucher de peur de les déchirer.
La Belle Muse dormait donc d’un sommeil paisible et profond et rien et personne ne troublait son doux repos.
Sels, les rêves qu’elle rêvait prenaient doucement leur vol, s’attachant près des autres, et entourant la Belle Muse tel un baldaquin.
Quand les rêves qu’elle faisait étaient beaux, la Muse souriait toute heureuse ; quand ils étaient tristes, elle s’attristait ; quand ils étaient mauvais, elle devenait laide et maussade et quand ils étaient drôles, la Muse se mettait à rire dans son sommeil.
Comme la raison de la Belle Muse était elle-même endormie, celle-ci se mit à enfanter des monstres. Et tous ces monstres monstrueux tels que : chacals, panthères, lices, singes, scorpions, vautours et serpents, tous horribles, glapissants, hurlants, grognants, rampants et Dieu sait quoi encore faisant, prirent le chemin des bois à la recherche d’une proie.
Seul, le monstre le plus méchant, le plus immonde, tranquille en apparence, sans pousser de grands gestes, ni de grnds cris, s’assit sur sa queue et ses pattes de derrière pour garder l’entrée du Palais de Rêves et le sommeil de la Belle Muse endormie.
Il bâillait de temps en temps et il aurait avalé tout le monde, mais il s’en abstenait.
Tu as deviné, cher lecteur, mon semblable, mon frère, que ce monstre hideux, dont un oeil pleurait et l’autre riait, qui fumait son houka, eh bien, cher lecteur, ce monstre hideux et délicat à la fois, (ne fais pas l’hypocrite, mon cher lecteur), n’était autre que la Nuit ou l’Ennui ou mieux l’Ennemi car tous ces mots vont de pair et qui se ressemblent s’assemblent;
tu le sais aussi bien que moi et que cet illustre Beau de l’Air.

le 10 / Vlll 2008




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