Au fond de tes yeux bruns velours
Dans la lumière qui fût un jour,
J'ai trouvé les semences de l'amour.
De tes lèvres coulaient des mots doux
Toi mon enfant roi, attendu si longtemps.
Pourquoi es - tu venu chez nous?
Pour qui, pour nous?
Nous as-tu apporté comme je le crois,
Les germes de la connaissance
D'un au-delà fait d'existences?
Etincelant, tel un diamant
bleu , dans le firmament,
Dans cet au-delà que je retrouve
les nuits dans mon sommeil.
M'as-tu parlé, que m'as-tu dit?
Je ne puis m'en souvenir
J'ai beau lever les yeux au ciel.
Seuls témoins de ces instants
La trace séchée des larmes qui la nuit jaillirent
en ces moments douloureux à vivre.
Et quand, au retour de ce voyage
Seule et sans ton image,
Misérable dans ma solitude.
Refusant toute violence
je m'isole dans mon refuge.
Avec cette douleur qui me lance,
J'enferme dans mon cœur
L'amour qui bouillonne.
Et demain , tout comme Victor Hugo
Dès l'aube à l'heure
où blanchit la campagne
Je partirai...
J'irai retrouver tous les autres
et je leur dirai ces mots,
en leur ouvrant mes bras,
Les serrant contre mon cœur,
Me rappelant ton corps
allongé là- bas dans la campagne,
je leur dirai:
Aimons-nous les uns les autres
Comme Dieu nous aime.
Oui, je leur dirai

A Saint Cloud , au retour.