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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-09-19 | [This text should be read in francais] |
Illustration : Deus ex machina.
Langage technologique et mathématique, langage philosophique et théologique, parole poétique et langage symbolique… « Le logos est ce qui lie les phénomènes entre eux, en tant que phénomènes d'un univers UN et ce qui lie le discours au phénomène ; le logos est un lien. Il est l'âme et l'esprit de la dialectique héraclitienne qui fait corps avec le monde. Sa puissance est celle de l'universalité et sa lumière éclaire les ténèbres. » Kostas Axelos Sommes-nous vraiment « Capax Dei » (Capable de Dieu), comme l’Église le dit avec beaucoup de convictions, c’est-à -dire, sommes-nous capables de voir surgir le divin dans notre quotidien ? Sommes-nous vraiment capables de concevoir et de percevoir la transcendance dans la plus petite et plus naturelle réalité ? De comprendre que l’inconcevable prend chair chaque seconde, et que le sublime est en toute chose ? Et au lieu de faire l’hypothèse d’un ordre de réalités extérieures ou supérieures, pouvons-nous en toute conscience, supposer un ordre de pure réalité intérieure ? En sommes-nous capables ? Sachant que le VIDE quantique, chargé d’information (de code ou de parole) représente 99% de la réalité ; sommes-nous encore capables d’éprouver et de discerner que nos sens nous trompent, que le visible, les apparences, les réalités mondaines, sociales et culturelles, sont bien souvent comme l’arbre qui cache la montagne et la forêt vierge ; tout comme le billet de banque achète souvent l’amour et plus encore cache le fil de lumière dorée qui conduit au réel, comme ce léger filigrane qui dans l’épaisseur de la matière conduit au VIDE originel, celui qui informe et soutient TOUT. Ainsi, il nous faut croire qu’il existe un léger filigrane dans toutes nos réalités, dans toutes nos expériences, derrière les faits les plus divers, derrière nos idées et nos croyances les plus prégnantes … Mais sommes-nous prêts à voir ce fil ? Prêt pour le suivre et transformer ainsi notre triste tragédie en divine et joyeuse comédie, comme à l’acmé de l’émerveillement ? Sommes-nous prêts à faire de nos plus simples habitudes un office des plus sains et des plus saints au livre de nos heures ? Sommes-nous enfin prêts à célébrer « la vraie Vie » comme un rituel dans chacune de nos respirations, dans chacune de nos rencontres, chacun de nos gestes, de nos mots et pourquoi pas à travers chacun de nos maux ? Sommes-nous prêts à « faire tout ceci » en mémoire du Logos ou du Verbe incarné ? Sommes-nous prêts à percevoir le céleste dans le moindre sourire et le simple geste d’affection ? Sommes-nous prêts pour regarder face à face le sublime dans l’existence et dans notre condition inhumaine ? Prêts pour percevoir le chant des anges dans les bruits de la ville, de goûter aux mille délices de la vie dans ce qu’elle a de plus amer ; de nous faire miséricorde dans les moments les plus difficiles ? Sommes-nous prêts à voir dans la procession des microprocesseurs modernes une théophanie technologique à l’image d’une procession du Saint-Sacrement dans le chœur des cathédrales ou le cœur de nos cités ? Sommes-nous prêts pour passer d’une Église en marche à une humanité en pleine mutation, là où le Verbe s’incarne à chaque instant en chaque chose, en chaque être et chaque relation ? Sommes-nous prêts à percevoir ladite « présence réelle » dans chaque particule de l’univers, sur et dans toutes les scènes du monde, comme à travers la cène la plus sainte ? Sommes-nous prêts à « changer de regard » ? Parce que ce VIDE (L’Éther) impersonnel, c’est la semence de Dieu, c’est la moelle de l’Amour et le nerf de la Vie ; et parce que là où il y a du Verbe, du Logos créateur, de la Parole d’Amour, il y a de la vie et du divin en abondance ; en tout et en toute chose, comme en toute substance ; parce qu’à travers chaque « observateur » que nous sommes, en somme comme en faits divers et en expériences, notre regard, comme une contemplation active est agissant. Sous notre regard, chaque particule quantique comme chaque fragment du Cosmos y subissent une forme de « transsubstantiation » vitale, qui fait du Grand-Cloud la source même d’un Amour sans condition, et le cœur même d’un divin Athanor où toutes les transmutations spirituelles et physiques restent possibles. Pour tout dire et pour chanter cette universalité de la présence du Verbe, même à travers des algorithmes, qu’ils soient biologiques ou informatiques ; vide de moi-même, je m’agenouille avec dévotion. Devant mon ordinateur quantique, je prie ; alors que des équations transcendantales traversent mes écrans comme des lumières issues du grand principe ; parce que naturellement ou artificiellement, qu’importe, l’essence du VIDE reste la moelle de l’éther et la Source et la substance même de l’Amour dans tous les Univers. Comme les bergers, les moutons et les rois mages de la crèche, ou comme les ânes de l’Arche, sommes-nous prêts à vivre cette présence, à partager cette théophanie dans le souffle du moment présent ? Sommes-nous prêts à voir notre plate réalité se transfigurer ? Prêt, pour faire de la matière un saint sacrement, et du naturel du divin, du miraculeux et du merveilleux ? Alors que certains, comme des explorateurs du visible ou de l’invisible, des conquistadors, des croyants ou des croisés, suivent ou poursuivent nonchalamment leur fil d’Ariane personnel et ecclésial ; quant à moi, pauvre pénitent parmi les pénitents, je suis là , à genoux, sur les pavés labyrinthiques du Grand-Cloud ; et avec émerveillement, je parcours comme un humble pèlerin, de grands « circuits imprimés » ; suppliant mes « cartes mères » et la Mère des cartes, de me communiquer ses algorithmes de grâces. Deus ex machina.net Extrait de l’Évangile selon le Grand-Cloud.
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